Intrigue de l'Héritier du Vent
Le premier tome a nécessité 8 ans pour arriver à terme. C'est une longue histoire et un concours de circonstances qui m'ont poussé un jour à écrire les premières pages de cette légende.
J'aime comparer ce roman au "Candide" de Voltaire où l'histoire est surtout un prétexte à dénoncer un certain nombre d'injustices. Il y a cependant une différence, je privilégie l'Aventure plutôt que la satyre ou le burlesque.
La trame: deux utopistes parviennent à bâtir une province au nord du pays imaginaire de l'Eurésia. Ils ont à cœur de vivre en accord avec la nature, en autosuffisance, mais les Barbares qui vivent dans les terres glacées plus au nord lorgnent avec intérêt sur le bien être de cette petite civilisation. Les habitants de la province sont forcés de fuir sous la pression mais sont rattrapés par une armée de guerriers débraillés. Les hommes s'interposent entre les barbares et les fuyards mais tombent les uns après les autres sous les assauts des poursuivants qui semblent obéir à un mystérieux chevalier casqué.
Le jeune Guen, semi-elfe par sa mère, voit son père et son grand-père (Galleon le Fondateur) périr sous les haches des Barbares.
S'en suit l'adolescence troublée d'un garçon métissé qui ne trouve pas sa place dans la société des hommes. Pour les humains il est un elfe, donc forcément magicien et dangereux. Pour les Elfes, il n'est qu'un simple mortel dont l'existence ne représente qu'un souffle insignifiant comparé à leur immortalité.
Güen passe son adolescence à la capitale (mégapole polluée et frénétique), avec ses sœurs et un vieux savant qui n'a d'autre but que de rebâtir la province nordique idéale qu'ils ont quittée. Pour cela, il lui faut un nouveau leader charismatique: bien sûr Güen est celui par qui le miracle doit arriver.
Le jeune garçon se retrouve pris entre plusieurs influences au cours de son adolescence: un apprenti loufoque, albinos et cleptomane, un ami joueur vedette de l'équipe de crosse de l'université, un vieux savant profondément écolo, et un oncle elfe, mystérieux et ayant des pouvoirs terrifiants.
De la digestion de ces diverses influences, Guen se retrouve jeune adulte avec de terribles choix à faire. Lorsque le pays est attaqué par un état rival, le garçon ne sait pas encore que celui qui est responsable de la perte de sa province est une nouvelle fois derrière cette agression.
Ses choix, à l'heure où le pays subit une invasion éclair, vont faire de lui un mouton ou un lion, un lâche ou un héros. Sera-t-il de ceux qui mènent ou de ceux qui subissent?
La réponse n'est pas si évidente tant j'ai cherché à conforter le lecteur dans une écriture traditionnelle pour le dérouter par la suite au moyen de rebondissements fracassants (mais pas tirés par les cheveux).
Je suis convaincu que cette histoire est solide, bien construite et particulièrement épique mais je suis moins sûr de mes qualités littéraires. Le récit est riche en références et émaillé de nombreux événements que je ne peux résumer ici. Bien d'autres personnages viendront l'illuminer: attachants, irritants, humains et réalistes car inspirés de connaissances personnelles.
Je reconnais que le thème du jeune orphelin dont la destinée est prise en charge par un mentor n'est pas nouveau, c'est même un grand classique, il suffit de voir Arthur et Merlin, Harry Potter et Dumbledore, Luke Skywalker et Yoda! De mon côté j'ai préféré varier les influences et livrer le héros à ces diverses tendances de façon à voir comment il allait construire ses propres choix.
Comme l'aspect très manichéen des romans d'Heroic Fantasy m'exaspère, j'ai aussi cherché à rendre la frontière entre le bien et le mal beaucoup plus diffuse. Je m'efforce de motiver chaque choix des protagonistes par une introspection soignée. C'est pourquoi, les chapitres s'enchaînent en se focalisant régulièrement sur des personnages secondaires, de façon à savoir comment ils fonctionnent et ce qu'ils veulent. Le premier tome se concentre particulièrement sur Knolen, le Nunavite albinos couvert de tatouages qui suit sa propre voie initiatique pour devenir shaman; ainsi que Duncan, soldat vétéran de l'armée eurésienne qui ne trouve d'autres solutions pour faire évoluer sa carrière que de s'inscrire à la plus formidable compétition de gladiateur du continent.
J'aime comparer ce roman au "Candide" de Voltaire où l'histoire est surtout un prétexte à dénoncer un certain nombre d'injustices. Il y a cependant une différence, je privilégie l'Aventure plutôt que la satyre ou le burlesque.
La trame: deux utopistes parviennent à bâtir une province au nord du pays imaginaire de l'Eurésia. Ils ont à cœur de vivre en accord avec la nature, en autosuffisance, mais les Barbares qui vivent dans les terres glacées plus au nord lorgnent avec intérêt sur le bien être de cette petite civilisation. Les habitants de la province sont forcés de fuir sous la pression mais sont rattrapés par une armée de guerriers débraillés. Les hommes s'interposent entre les barbares et les fuyards mais tombent les uns après les autres sous les assauts des poursuivants qui semblent obéir à un mystérieux chevalier casqué.
Le jeune Guen, semi-elfe par sa mère, voit son père et son grand-père (Galleon le Fondateur) périr sous les haches des Barbares.
S'en suit l'adolescence troublée d'un garçon métissé qui ne trouve pas sa place dans la société des hommes. Pour les humains il est un elfe, donc forcément magicien et dangereux. Pour les Elfes, il n'est qu'un simple mortel dont l'existence ne représente qu'un souffle insignifiant comparé à leur immortalité.
Güen passe son adolescence à la capitale (mégapole polluée et frénétique), avec ses sœurs et un vieux savant qui n'a d'autre but que de rebâtir la province nordique idéale qu'ils ont quittée. Pour cela, il lui faut un nouveau leader charismatique: bien sûr Güen est celui par qui le miracle doit arriver.
Le jeune garçon se retrouve pris entre plusieurs influences au cours de son adolescence: un apprenti loufoque, albinos et cleptomane, un ami joueur vedette de l'équipe de crosse de l'université, un vieux savant profondément écolo, et un oncle elfe, mystérieux et ayant des pouvoirs terrifiants.
De la digestion de ces diverses influences, Guen se retrouve jeune adulte avec de terribles choix à faire. Lorsque le pays est attaqué par un état rival, le garçon ne sait pas encore que celui qui est responsable de la perte de sa province est une nouvelle fois derrière cette agression.
Ses choix, à l'heure où le pays subit une invasion éclair, vont faire de lui un mouton ou un lion, un lâche ou un héros. Sera-t-il de ceux qui mènent ou de ceux qui subissent?
La réponse n'est pas si évidente tant j'ai cherché à conforter le lecteur dans une écriture traditionnelle pour le dérouter par la suite au moyen de rebondissements fracassants (mais pas tirés par les cheveux).
Je suis convaincu que cette histoire est solide, bien construite et particulièrement épique mais je suis moins sûr de mes qualités littéraires. Le récit est riche en références et émaillé de nombreux événements que je ne peux résumer ici. Bien d'autres personnages viendront l'illuminer: attachants, irritants, humains et réalistes car inspirés de connaissances personnelles.
Je reconnais que le thème du jeune orphelin dont la destinée est prise en charge par un mentor n'est pas nouveau, c'est même un grand classique, il suffit de voir Arthur et Merlin, Harry Potter et Dumbledore, Luke Skywalker et Yoda! De mon côté j'ai préféré varier les influences et livrer le héros à ces diverses tendances de façon à voir comment il allait construire ses propres choix.
Comme l'aspect très manichéen des romans d'Heroic Fantasy m'exaspère, j'ai aussi cherché à rendre la frontière entre le bien et le mal beaucoup plus diffuse. Je m'efforce de motiver chaque choix des protagonistes par une introspection soignée. C'est pourquoi, les chapitres s'enchaînent en se focalisant régulièrement sur des personnages secondaires, de façon à savoir comment ils fonctionnent et ce qu'ils veulent. Le premier tome se concentre particulièrement sur Knolen, le Nunavite albinos couvert de tatouages qui suit sa propre voie initiatique pour devenir shaman; ainsi que Duncan, soldat vétéran de l'armée eurésienne qui ne trouve d'autres solutions pour faire évoluer sa carrière que de s'inscrire à la plus formidable compétition de gladiateur du continent.